Édition du mardi 12 novembre 2013
Plan d'action pour l'agglomération de Marseille : les maires attendent « des actes »
« Rien ne se fera sans les maires », a affirmé Jean-Marc Ayrault, vendredi 8 novembre à Marseille, en présentant un « plan d’action pour l’agglomération Aix-Marseille » de 3 milliards d’euros. Les maires opposés à la création de la métropole ont noté le « changement de discours » et attendent « des actes ».
Le Premier ministre a notamment annoncé que le décret créant la mission de préfiguration de la métropole sera révisé afin de « modifier la composition du conseil des élus pour y intégrer des représentants des maires et instituer un conseil territorial de projet composé de manière paritaire entre les maires et les représentants de l’Etat. » Ce conseil des élus est, depuis son installation, boycotté par les représentants de cinq des six EPCI composant la future métropole.
Jean-Marc Ayrault a par ailleurs a dévoilé que la métropole Aix-Marseille Provence, qui doit être créée le 1er janvier 2016, bénéficiera d’une dotation supérieure « d’environ 50 millions d’euros » à la somme des dotations perçues aujourd’hui par chacune des 6 intercommunalités existantes. A cela s’ajoutent trois axes d’investissements : près de 1,2 milliard d’euros de crédits d’Etat pour les transports (2,9 milliards en intégrant le financement de la gare souterraine Saint-Charles dont la part de l’Etat est d’environ 800 000 euros) ; 1,5 milliard d’euros pour la recherche, les entreprises de la métropole et la rénovation urbaine ; et 37 millions d’euros supplémentaires pour les mesures d’urgence.
C’est « un vrai coup d’accélérateur pour mettre la deuxième ville de France sur les rails », a jugé Eugène Caselli, président de la communauté urbaine de Marseille. Jean-Claude Gaudin a estimé pour sa part que les investissements pour les transports étaient « de bonnes nouvelles pour les Marseillais. » Mais le maire de Marseille a regretté que le chef du gouvernement ne se soit pas engagé « concrètement sur des problèmes plus immédiats », comme l’avenir de la SNCM ou le financement du bataillon de marins-pompiers de Marseille.
Quant aux 109 maires des Bouches-du-Rhône opposés à création de la métropole, ils attendent « des actes », même s’ils reconnaissent des « avancées financières pour Marseille », comme le relève à Maire info Magali Giovannangeli, présidente de la communauté d’agglomération d’Aubagne qui « sent frémir » la possibilité de modifier la loi pour « permettre aux territoires d’exister. » Georges Cristiani, maire de Mimet, note que « le discours change ». « Maintenant nous voulons des actes », demande-t-il à son tour.
Le Premier ministre a notamment annoncé que le décret créant la mission de préfiguration de la métropole sera révisé afin de « modifier la composition du conseil des élus pour y intégrer des représentants des maires et instituer un conseil territorial de projet composé de manière paritaire entre les maires et les représentants de l’Etat. » Ce conseil des élus est, depuis son installation, boycotté par les représentants de cinq des six EPCI composant la future métropole.
Jean-Marc Ayrault a par ailleurs a dévoilé que la métropole Aix-Marseille Provence, qui doit être créée le 1er janvier 2016, bénéficiera d’une dotation supérieure « d’environ 50 millions d’euros » à la somme des dotations perçues aujourd’hui par chacune des 6 intercommunalités existantes. A cela s’ajoutent trois axes d’investissements : près de 1,2 milliard d’euros de crédits d’Etat pour les transports (2,9 milliards en intégrant le financement de la gare souterraine Saint-Charles dont la part de l’Etat est d’environ 800 000 euros) ; 1,5 milliard d’euros pour la recherche, les entreprises de la métropole et la rénovation urbaine ; et 37 millions d’euros supplémentaires pour les mesures d’urgence.
C’est « un vrai coup d’accélérateur pour mettre la deuxième ville de France sur les rails », a jugé Eugène Caselli, président de la communauté urbaine de Marseille. Jean-Claude Gaudin a estimé pour sa part que les investissements pour les transports étaient « de bonnes nouvelles pour les Marseillais. » Mais le maire de Marseille a regretté que le chef du gouvernement ne se soit pas engagé « concrètement sur des problèmes plus immédiats », comme l’avenir de la SNCM ou le financement du bataillon de marins-pompiers de Marseille.
Quant aux 109 maires des Bouches-du-Rhône opposés à création de la métropole, ils attendent « des actes », même s’ils reconnaissent des « avancées financières pour Marseille », comme le relève à Maire info Magali Giovannangeli, présidente de la communauté d’agglomération d’Aubagne qui « sent frémir » la possibilité de modifier la loi pour « permettre aux territoires d’exister. » Georges Cristiani, maire de Mimet, note que « le discours change ». « Maintenant nous voulons des actes », demande-t-il à son tour.
J.S.
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